L'ESG en action

Pour influencer le comportement des entreprises sur les questions ESG, les investisseurs actifs disposent d'un outil de poids : le vote par procuration. Chez AllianceBernstein (AB), nous votons sur les initiatives des actionnaires en considération des efforts d'engagement de la direction, et ce afin de soutenir le changement et de permettre une meilleure compréhension du potentiel de rendement à long terme de nos principaux investissements.

La problématique

Les questions environnementales et sociales sont de plus en plus prises en compte dans l'exercice du droit de vote par les actionnaires des grandes entreprises américaines.

L'argumentaire d'investissement

En votant pour promouvoir une gestion plus responsable sur des questions allant du changement climatique à la diversité, les investisseurs peuvent contribuer à améliorer la gestion des risques et le potentiel de rendement à long terme.

Objectifs d'engagement

Les efforts que nous déployons en matière de vote par procuration et d'engagement visent à promouvoir des politiques durables et reposent sur une analyse intégrée du profil ESG d'une entreprise et des défis auxquels elle est confrontée.

Les investisseurs qui souhaitent guider les entreprises vers de meilleures pratiques doivent passer à l’action. En participant aux votes par procuration, les équipes d’investissement en actions d’AB entendent aller au-devant des tendances de l’actionnariat activiste tout en renforçant nos efforts d’engagement sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

Dans la démocratie d’entreprise, certains votes ont plus de poids que d’autres. Les investisseurs passifs, qui représentent une part de plus en plus grande du marché, remettent rarement en question les décisions de la direction. Les gérants actifs ont ainsi un rôle important à jouer en exerçant leur droit de vote sur des propositions d’ordre général ou ESG peu susceptibles d’être appréciées par l’équipe dirigeante, mais qui pourraient être le vecteur d’un changement durable.

Aujourd’hui, les entreprises qui adoptent des politiques de durabilité standard pour répondre à des attentes généralistes risquent de rater le coche. Il convient d’analyser la démarche ESG d’une entreprise dans le contexte particulier de son environnement commercial si l’on veut évaluer au mieux comment elle s’y prend pour gérer les défis d’une gestion durable.

En s’engageant auprès de la direction et en votant sur des initiatives d’actionnaires décisives, les équipes de gestion de portefeuille d’AB entendent parfaire leur compréhension du comportement ESG d’une entreprise et de son impact sur le potentiel de rendement à long terme de cette dernière. Au premier semestre 2020, nos équipes ont participé à 6 740 assemblées d’actionnaires et ont voté sur 2 205 propositions d’actionnaires de sociétés des quatre coins du globe (Illustration 1).

Comment les actionnaires interpellent les directions en 2020

Aux États-Unis, la plupart des propositions d’actionnaires sont axées sur les questions ESG. Au 30 juin, nos équipes ont voté sur 59 propositions environnementales, 208 propositions sociales et 551 propositions liées à la gouvernance (Illustration 2).

Les propositions environnementales et sociales sur plusieurs questions clés bénéficient d’un soutien croissant. Selon les données d’Institutional Shareholder Services, 17 % des propositions sociales présentées lors des assemblées d’actionnaires qui se sont tenues dans le monde jusqu’à la mi-octobre ont été approuvées à la majorité. Une moyenne de ±35 % des votes exprimés sur des questions de diversité et d’inclusion (D&I) ont été favorables. Cela semble peut-être peu, mais il faut savoir que les propositions d’actionnaires qui obtiennent un soutien majoritaire sont rares. Les propositions soutenues à 30 % minimum captent généralement l’attention de l’extérieur et donnent souvent lieu à des pressions exercées sur la direction.

Ces propositions portaient sur des sujets tels que la gestion du capital humain, les dons politiques et les paiements à des groupes d’intérêt ainsi que la diversité de l’emploi. Aux États-Unis, la plupart des propositions d’actionnaires ont valeur de recommandation et ne peuvent pas contraindre une entreprise à prendre telle ou telle mesure. Mais les entreprises qui font fi des initiatives d’actionnaires les plus populaires se heurtent à un risque de réputation réel, surtout lorsque des propositions à répétition font écho à des événements qui touchent la planète entière.

Les élections américaines en appellent à un meilleur contrôle des dons politiques

Cette année par exemple, les actionnaires ont voté sur 68 propositions exhortant la divulgation des dons politiques et des paiements à des groupes d’intérêt. Six ont été adoptées, et 13 ont reçu le soutien d’au moins 40 % des actionnaires. Nous voyons dans ces chiffres somme toute élevés le reflet d’une prise de conscience accrue quant à la nécessité de contrôler l’implication des entreprises dans les processus électoraux et d’autres démarches politiques. Les propositions de ce type devraient selon nous se multiplier en 2021.

Le capital humain a constitué une autre préoccupation majeure. Là aussi, les actionnaires ont témoigné d’une plus grande sensibilité aux questions d’égalité des sexes devant la montée en puissance du mouvement #MeToo et les problématiques soulevées par la pandémie. Bien des assemblées ont été appelées à statuer sur des résolutions réclamant des politiques, des objectifs de performance et des axes d’amélioration clairs en matière de risques et d’opportunités liés au capital humain.

Le mouvement #MeToo s’invite dans les assemblées

La surveillance par les conseils d’administration est un sujet particulièrement brûlant. Dans la foulée du mouvement #MeToo, nous avons vu se multiplier les appels en faveur d’une surveillance plus formalisée par les conseils d’administration des questions liées à la condition féminine et d’une plus grande représentation des employés dans les conseils. Les entreprises ont par ailleurs été exhortées à publier les dispositions contractuelles qui obligent les employeurs à arbitrer toute plainte se posant dans le cadre de la relation de travail, y compris les plaintes pour comportements sexuels inconvenants.

La crise du COVID-19 a conféré un caractère urgent à la situation. Les investisseurs font pression sur les directions pour qu’elles décrivent précisément comment elles gèrent leur personnel et les avantages sociaux dans le contexte de crise, en ce qui concerne par exemple les congés maladie payés, la flexibilité des horaires de travail et les problèmes de santé mentale.

Sensibilisation à la diversité et à l’inclusion

La diversité et l’inclusion figurent également en bonne place dans l’agenda social. En 2020, les actionnaires des entreprises américaines ont soumis pas moins de 49 propositions portant sur la diversité des conseils d’administration, un record. Parmi celles-ci, 37 % ont été approuvées par la majorité des actionnaires, contre 25 % en 2019. Cette tendance va selon nous se poursuivre.

Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à demander des politiques qui garantissent la diversité ethnique, raciale et de genre dans les conseils d’administration. Cela dit, certains actionnaires craignent également que le nombre limité d’administrateurs et de dirigeants aux parcours hétéroclites ne pose un problème de « cumul », lorsqu’un administrateur occupe au sein du conseil d’administration un nombre de fonctions tel qu’il lui devient impossible d’assurer une surveillance adéquate.

Selon nous, les entreprises doivent faire mieux en matière de diversité. Il ne sert à rien de nommer un administrateur issu d’une minorité s’il n’a pas les capacités suffisantes pour assumer comme il se doit les tâches qui lui sont confiées. Nos efforts d’engagement se veulent le tremplin d’une véritable diversité. Nous encourageons les entreprises à élargir leurs horizons de recherche pour trouver les bons candidats. Conformément à la politique actuelle, AB vote généralement contre le président d’un comité de gouvernance si le conseil d’administration de sa société n’est pas suffisamment diversifié en termes de genre.

Nous savons cela dit tenir compte de la situation propre à chaque pays. Les entreprises japonaises, par exemple, sont généralement moins avancées que leurs homologues des marchés développés sur les questions de diversité. C’est pourquoi, au lieu de rejeter en bloc les nominations dans les conseils japonais, nous faisons le pari du dialogue avec les entreprises au sein desquelles la mixité de genre n’est pas suffisante. Un engagement mené en coulisses constitue parfois une tactique plus efficace pour promouvoir le changement dans les entreprises. En 2021 et pour nos participations les plus importantes, notre campagne d’engagement inclura officiellement la diversité et l’inclusion comme une thématique à part entière, et ciblera spécifiquement les conseils d’administration qui manquent de diversité ethnique ou de genre.

Combler l’écart salarial hommes-femmes

Si la diversité et l’inclusion ont gagné en importance, les propositions visant à réduire l’écart de rémunération entre les sexes ont eu moins de succès cette année. Les investisseurs ont voté sur 12 propositions dans ce domaine, mais aucune n’a été adoptée.

Nous pensons néanmoins que l’écart salarial hommes-femmes passera à l’avant-plan l’année prochaine. Depuis 2019, les entreprises américaines qui comptent plus de 100 employés sont tenues de communiquer à l’Equal Employment Opportunity Commission des États-Unis (mais pas au grand public) la ventilation par genre et par origine ethnique de leurs données salariales. Le formulaire « EEO-1 » va devenir la nouvelle « règle d’or » pour les entreprises, et exposera toutes celles qui pratiquent des disparités salariales inacceptables. Chez Charles Schwab, une proposition visant à rendre les données collectées via l’EEO-1 publiques a été déposée en 2020 et a reçu un soutien de 42,6 %, ce qui pourrait être le signe d’une pression accrue des actionnaires à venir.

La réduction de l’écart salarial est une mesure indispensable pour favoriser une véritable inclusion des effectifs. Une grille salariale équitable offre également une indication sur les taux de rétention des talents et témoigne d’une volonté d’encourager la créativité et de renforcer la surveillance des risques sous différents points de vue en cultivant la diversité.

Faire pression sur Facebook en matière de contenu et de respect de la vie privée

De nombreuses initiatives d’actionnaires d’ordre social portent sur des questions controversées. Lors de l’assemblée générale annuelle de Facebook en août 2020, AB a soutenu les demandes des actionnaires en faveur d’une publication des mesures mises en place par le réseau social pour surveiller les contenus à caractère pédopornographique et les messages publicitaires ciblés.

Depuis, nous nous sommes entretenus avec la direction de Facebook pour lui expliquer pourquoi nous considérons que les préoccupations en matière de gestion des contenus sont importantes pour son activité. L’entreprise nous a donné sa vision des choses et nous a également fait part de son intention d’améliorer sa gestion des risques sur des questions telles que la confidentialité des données et la sécurité de la communauté. Facebook a par exemple indiqué qu’elle allait mettre en place des comités spécialement dédiés à des thématiques telles que la désinformation et les « comportements inappropriés coordonnés ».

Une surveillance accrue dans ces domaines peut renforcer la gestion des risques dans l’entreprise, et par là même limiter les dépenses réglementaires potentielles et les atteintes à la réputation susceptibles de miner la valeur actionnariale. Depuis 2018 et la publication du Règlement général sur la protection des données par l’Union européenne, la vigilance des autorités s’est accrue et les coûts auxquels s’exposent les entreprises en cas de mauvaise gestion des questions de confidentialité des données sont aujourd’hui plus élevés. Nous poursuivrons notre dialogue avec Facebook afin de voir si l’entreprise respecte effectivement son engagement en faveur d’une surveillance plus poussée en matière de gestion des contenus et de confidentialité des données.

Le plastique, talon d’Achille de Walmart

Si les questions environnementales n’ont pas été la priorité absolue des assemblées générales annuelles (AGA) en 2020, elles continuent de figurer largement à l’ordre du jour. Lors de l’AGA de Walmart en 2020, AB a voté en faveur d’une proposition d’actionnaires exhortant l’entreprise à faire preuve de plus de transparence quant à l’impact des sacs plastiques à usage unique. Nos recherches ont en effet conclu que la plus grande société de distribution aux États-Unis est en retard sur ses concurrents et qu’elle n’a fixé aucun objectif spécifique visant à abandonner complètement l’utilisation de sacs plastiques.

Après la réunion, nous nous sommes entretenus avec la direction pour en savoir plus sur son engagement environnemental, au regard en particulier de son retard en matière de gestion des déchets plastiques. De nombreux concurrents de Walmart, dont Costco et Whole Foods, ont stoppé la distribution de sacs plastique dans leurs magasins et 28 États américains interdisent ou font désormais payer les sacs à usage unique. Un risque réglementaire évident pèse sur Walmart et pourrait nuire à sa notoriété de marque vis-à-vis d’autres distributeurs à bas prix. Walmart a encore du chemin à parcourir pour gérer son empreinte écologique, et nous continuerons à voter et à dialoguer avec l’entreprise pour l’encourager à poursuivre dans cette voie.

COVID-19 : les votes virtuels soulèvent de nouvelles questions

Cette année, les questions sociales et environnementales ont été abordées dans l’ombre de la pandémie. Les assemblées d’actionnaires en mode virtuel ont atteint un nombre record en 2020, coronavirus oblige. Les taux de participation des actionnaires ont ainsi dépassé les niveaux de présence enregistrés récemment lors des réunions physiques.

Les réunions virtuelles vont-elles devenir la norme ? Il est trop tôt pour le dire. Certaines grandes entreprises australiennes envisagent d’ores et déjà de « virtualiser » toutes les assemblées d’actionnaires à l’avenir, pandémie ou pas. Pourtant, certains actionnaires craignent que le format virtuel ne donne plus de contrôle aux entreprises. Celles-ci peuvent en effet choisir les questions à débattre, tandis que les investisseurs sont dans l’impossibilité de s’exprimer spontanément.

La crise liée au COVID-19 a par ailleurs entraîné des retards dans les procédures d’audit et des changements dans l’évaluation des propositions portant sur la nomination des administrateurs au Japon et dans plusieurs autres pays. Dans certains cas, les entreprises qui n’ont pas pu finaliser leur audit à temps en raison de la pandémie ont reporté ou ajourné leur AGA. Certaines entreprises ont ajusté la rémunération des dirigeants en réduisant une partie de leurs émoluments au deuxième trimestre pour tenir compte de l’épisode baissier de février et mars. D’autres entreprises ont en revanche revu à la baisse les objectifs financiers utilisés pour déterminer les salaires des cadres, indiquant que ces derniers ne devaient pas être pénalisés par une situation sans précédent et indépendante de la gestion de l’entreprise.

Face à la crise, les entreprises ont également pris des mesures de restructuration du capital et ont eu recours à des pilules empoisonnées, afin de décourager les OPA hostiles susceptibles d’être motivées par la dégringolade des cours en début d’année. La pandémie ne semblant pas près d’être éradiquée, les investisseurs vont devoir surveiller attentivement les décisions des entreprises pour s’assurer que les dispositifs de crise ne sapent pas les plans stratégiques à long terme.

Notre soutien aux propositions d’actionnaires d’ordre ESG n’est pas systématique. Après analyse, il nous arrive de conclure qu’une proposition n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée pour les actionnaires. Pourtant, le vote par procuration actif, s’il est justifié par une bonne compréhension des activités d’une entreprise, joue un rôle de plus en plus prégnant dans l’agenda d’investissement responsable de tout gérant actif. Lorsqu’il s’accompagne d’un dialogue continu avec la direction, le vote par procuration peut amener une entreprise à revoir l’ordre de ses priorités de sorte à offrir des avantages tangibles en matière d’investissement.

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